Bien mieux qu’un Olympe, Callipyge nous offre une Arcadie.
Plutôt qu’une montagne olympienne, nous condamnant à mirer de loin, et de bas en haut, le grand bal des Dieux, dans une dévotion verticale et hiérarchique, Rabelais nous rappelle qu’Arcadie, à l’instar du Locle a été et est une vallée, certainement le dernier lieu, où il est encore possible de banqueter avec les Dieux dans une parfaite fusion de condition, d’y partager, en toute horizontalité, en toute égalité, le pain et d’y boire le même élixir.
Aussi, festoyons, festoyons gaiement !!! D’autant que les présents sont tous des Vérolés très précieux et la fine fleur de l’encanaillement:
Prenons le temps de quelques petites libations absintheuses pour faire un tour de table de présentation. Vous vous convaincrez que dans l’infini miroitement de la Lumière callipygienne, notre Cercle n’est, somme toute, qu’un rayon, et certainement pas le plus brillant, parmi tous ceux qui sortent de ce soleil inépuisable qu’est la lune de Callipyge :
Amusez-vous donc à reconnaître quelques convives ! Sur votre gauche, la moustache rieuse de Tonton Georges, Alfred Jarry et ses Pataphysicien, le dard de Frédéric Dard, Pierre Dac ; sur votre droite, Diogène sans sa lanterne tant il se sent bien, Maître Rabelais qui se frotte le ventre, François Villon et la Reine Christine, et moult autres bateleurs et troubadours.
Ainsi, outre les fesses de notre Muse incontournable, il nous importe de les remercier tous pour l’inspiration qu’il nous donne à partager.